Pour tout vous dire, à la base je n’étais pas du tout parti pour devenir préparateur physique ou coach sportif. Bien sûr, j’ai toujours été un adepte du sport. Et pourtant, à l’issue de mon baccalauréat, j’ai fait le choix de poursuivre des études d’ingénieur. Ne me demandez pas pourquoi… je l’ignore encore ! J’ai donc suivi le parcours universitaire classique : licence puis master en ingénierie télécom.
Pendant toutes ces années d’études, j’ai bien évidemment continué à vivre ma passion. Je me suis investi dans les arts martiaux (jiu-jitsu) ainsi que dans la musculation, notamment la force athlétique que je pratique toujours. Comme tout mordu de sport, j’ai aussi connu la blessure : les simples mais agaçantes contractures, les déchirures musculaires, les entorses, etc.
A chaque fois, j’ai dû lever le pied, diminuer l’intensité et la fréquence d’entraînement. Tout ça m’a freiné. J’avais du mal à progresser et j’ai même eu parfois le sentiment de régresser. Je ne m’épanouissais plus dans mon sport. Petit à petit, le plaisir s’était transformé en contrainte ! J’étais frustré par le manque d’informations et la qualité médiocre de l’accompagnement des
professionnels de santé, des entraîneurs et des coachs sportifs. J’en avais assez des arguments à moitié fondés et, surtout, j’en avais assez d’être la victime des « dernières techniques révolutionnaires » basées sur des études biaisées et économiquement motivées qui empoisonnent le monde du sport et de la santé en générale.